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    Le réseau PENSERA, acteur du développement de structures d’appui pédagogique en France

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    Le réseau PENSERA (Pédagogie de l’ENseignement Supérieur En Rhône-Alpes) est un réseau qui regroupe les services d’appui pédago-giques de quatre établissements de la région Rhône-Alpes : l’Université Lyon 1, l’Université Grenoble 1, Grenoble INP, et l’ENSAL. L’Université Jean Monnet de St Etienne deviendra prochainement le cinquième membre de ce réseau. Les conseillers pédagogiques concernés se sont engagés dans une dynamique d’échanges et de mutualisation, basée sur des rencontres mensuelles d’une journée, ainsi que sur la co-conception et la co-animation d’actions pédagogiques au service des enseignants de ces établissements. Le nombre de personnes assurant la fonction de « conseiller pédago-gique » dans l’enseignement supérieur en France est en augmentation notable, et la très grande majorité d’entre eux démarre dans cette mis-sion. Notre réseau est donc régulièrement sollicité pour accompagner la mise en place de structures d’appui pédagogique. Ces nombreuses de-mandes nous placent devant une interrogation : comment aider d’autres services à démarrer (ce qui nous rend plus fort collectivement et nous donne de la visibilité) tout en préservant nos forces qui doivent bénéfi-cier en priorité aux enseignants de nos institutions ? Notre réponse se traduit par l’adoption d’une posture responsabili-sante vis-à-vis des demandeurs, qui pourrait se résumer à cette philoso-phie : « quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson » [Confucius]. Le réseau n’a ainsi pas vocation à assurer une prestation de service pour un autre établissement. En re-vanche il soutient la naissance et le développement des structures d’appui pédagogiques en France, notamment en assurant la montée en compétences des personnes chargées d’en assurer l’animation locale-ment. Cette posture, qui se traduit dans les faits par différents types d’actions, est une réponse pertinente au défi qui nous attend du fait du développement croissant de services d’appui pédagogique dans les éta-blissements d’enseignement supérieur en France

    Recherches récentes sur l'utilisation des Degrés de Certitude Recherches récentes sur l'utilisation des Degrés de Certitude : Directions de recherches dans le calcul des notes liant exactitude et réalisme

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    peer reviewedEbel (1965) définit les Degrés de Certitude comme “un mode de réponse spécial aux questions d’un test objectif et un mode spécial de cotation de ces réponses. En bref, le sujet doit indiquer non seulement ce qu’il croit être la réponse correcte à une question, mais aussi sa certitude dans l’exactitude de sa réponse. Au moment de la cotation, le sujet reçoit plus de points pour une réponse correcte avec certitude que pour une réponse accompagnée d’un doute” (cité par Leclercq, 1983). Cette définition restreint l’utilisation des degrés de certitude d’une part aux tests par QCM alors qu’ils sont applicables à d’autres méthodes d’évaluation et d’autre part à une seule méthode de recueil des informations. Les degrés de certitude pouvant être mis au service de plusieurs objectifs, nous proposons une réflexion aux enseignants qui désirent les utiliser. Nous envisagerons plusieurs méthodes possibles pour recueillir les degrés de certitude. Pour chaque méthode, des avantages et des inconvénients sont mis en évidence et des pistes d’amélioration sont envisagées. Les trois catégories de méthodes que nous proposons sont basées sur le lien entre le barème associant les degrés de certitude et le score au test. 1. Les barèmes liés à chaque question. Lorsque l’on cote les réponses de l’étudiant, il reçoit plus de points pour une réponse correcte donnée avec une certitude plus élevée qu’une réponse correcte donnée avec une certitude plus basse. 2. Les barèmes liés au test. On calcule le score d’exactitude de l’étudiant sur base d’un tarif pour les réponses correctes, les réponses incorrectes et les omissions. Ensuite, sur base de calcul d’indices métacognitifs portant sur l’ensemble des questions, on ajoute des « points métacognitifs ». 3. Pas de barème. On calcule le score d’exactitude de l’étudiant uniquement sur base d’un tarif pour les réponses correctes, les réponses incorrectes et les omissions. Les degrés de certitude n’ont plus de valeur certificative mais formative pour l’étudiant et informative pour l’enseignant. Nous illustrerons notre démarche à partir d’un cas concret d’enseignement à distance sur les règles de l’orthographe et la communication utilisant Au sein de chacune de ces trois catégories, plusieurs options sont envisagées afin de rencontrer notre objectif : l’émission sincère de la certitude que l’étudiant associe à sa réponse
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